Tous les deux ans, les cinéphiles d’Afrique et du monde se réunissent au Burkina Faso. Ils y vont pour prendre part, pendant une semaine, au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis », cette 27e édition a donné l’occasion aux participants de discuter de l’impact du Covid-19 sur leur industrie.
Le constat a été fait que si la pandémie a provoqué des fermetures de cinéma et des arrêts de production, elle a également créé de nouvelles opportunités en stimulant la vidéo à la demande et le streaming.
Les différents acteurs ont tout intérêt à capitaliser sur l’évolution du comportement des consommateurs. Les changements sont principalement dus à l’augmentation de l’accès à Internet haut débit, avec plus de 40 % de ses quelque 1,3 milliard de personnes désormais connectées.
Moussa Sawadogo, délégué général du festival, a commenté : « Il y a seulement 5 ans dans la campagne burkinabè, les gens se réunissaient dans des cinémas de fortune dans une paillote ombragée avec des bancs ou des nattes au sol, un panneau solaire et un téléviseur. Aujourd’hui, un Burkinabé d’un quartier reculé de Ouagadougou dispose d’une télévision à la pointe de la technologie qui peut être connectée à Internet pour regarder des films. »
Beaucoup d’autres Africains se tournent aussi vers les smartphones et les tablettes pour diffuser du contenu. Un état de fait dont il faut être conscient et dont il ne faut pas hésiter à profiter.