Ce lundi 22 mars 2021, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a prononcé un discours d’ouverture. C’était lors d’une conférence organisée par la Commission économique pour l’Afrique, dans le cadre de sa 53e session. Devant plusieurs ministres de Finances, du Plan et du Développement, le chef d’Etat a affirmé que l’avenir de l’Afrique dépendait de sa capacité à réaliser une transformation numérique, une économie intelligente face au climat et une structure institutionnelle favorable.
Le prix Nobel 2019 a dit : « Il ne fait aucun doute que l’Afrique sera au fil du temps un pilier essentiel de l’économie mondiale. Cependant, elle doit faire ces trois choses bien et rapidement pour améliorer ses chances de succès. Nous devons augmenter nos investissements – une tendance déjà turbocompressée par la pandémie Covid-19. L’économie numérique est à la fois une source de croissance et un catalyseur clé de la compétitivité d’autres secteurs productifs. »
Pour lui, chaque pays africain doit faire sien l’objectif de construire une économie résiliente et optimisée relativement au climat, notamment dans le secteur manufacturier. L’Afrique a aussi besoin d’institutions solides, capables d’implémenter les réformes nécessaires pour faire face aux défis de l’avenir.