Le sommet sur la cybersécurité s’est ouvert à Lomé au Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé. Pour lutter contre ce fléau qui ralentit la croissance de l’Afrique, le président a appelé à mieux comprendre ce phénomène et à améliorer la robustesse du système informatique du continent. L’objectif principal de ce sommet est de sécuriser l’économie africaine de plus en plus digitalisée.
C’est en collaboration avec le Togo et la commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique CEA, que le premier sommet africain sur la cybersécurité se tient à Lomé au Togo. 29 pays y participent et on même signé la Déclaration de Lomé pour renforcer la sécurité en ligne. La déclaration consiste à mettre en place des cadres de réglementation, la formation et la sensibilisation du public au niveau africain et la coopération africaine en matière de cybersécurité. Les experts de l’ONU ainsi que les acteurs du privé prennent aussi part à l’évènement qui marque un tournant dans la lutte contre la cybercriminalité.
En effet la cybercriminalité a coûté aux économies africaines environ 200 milliards de FCFA en 2020. Et ce sont souvent les banques qui sont les cibles de ses attaques.
Le Togo ambitionne de développer son secteur économique et de devenir un hub africain du numérique. Le pays est le premier en Afrique à accueillir le câble sous-marin de Google Equiano. Ce câble aura un impact sur la connectivité et favorisa l’accès à Internet haut débit de connexion pour la population togolaise et du reste de l’Afrique de l’Ouest selon le Président. Par la même occasion, le chef de l’Etat s’est vu décerner le prix du champion d’Afrique de la cybersécurité par le CEA (Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique).