Le projet de câble sous-marin de télécommunications Amilcar Cabral prend forme. Ce câble devait initialement relier la Guinée et le Cap-Vert. Il s’étendra finalement à six pays de la côte ouest-africaine : la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Sierra Leone et le Cap-Vert. Les ministres des Technologies de l’information et de la communication et de l’Économie numérique de ces pays ont signé un protocole d’accord avec la Commission de la CEDEAO pour le développement du projet. Le budget initial du projet est d’environ 44 millions de dollars.
Les six États concernés s’engagent à participer au processus d’évaluation de la faisabilité technique, économique, financière, sociale et environnementale du projet, ainsi qu’à mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre. La Commission de la CEDEAO se chargera de coordonner la mise en œuvre du projet en interagissant avec les pays bénéficiaires, les bailleurs de fonds et autres parties prenantes. Un Comité ministériel de pilotage et un Comité d’experts ont été mis sur pied.
Le câble Amilcar Cabral permettra d’accroître la pénétration de la large bande dans les pays membres et de promouvoir l’intégration régionale grâce aux communications numériques et aux facilités de commerce en ligne. Il facilitera la création d’un marché numérique unique dans la région de la CEDEAO et contribuera à la réalisation des ambitions d’intégration de la région dans le domaine des TIC.