La réduction des barrières non tarifaires, y compris l’administration des frontières et des douanes, pourrait entraîner des gains commerciaux en Afrique de 20 milliards de dollars par an, selon un nouveau rapport publié par le Forum économique mondial (WEF) lors de la réunion annuelle de Davos. Le rapport, intitulé Growing Intra-Africa Trade through Digital Transformation of Customs and Borders, présenté mardi, appelle à des réformes numériques plus intégrées qui peuvent avoir un impact plus important grâce à des partenariats public-privé qui ouvrent la voie à la reprise et à la croissance post-pandémique de l’Afrique.
Rédigé en collaboration avec Deloitte, il a été présenté lors de la réunion du Forum des amis de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un groupe multipartite qui soutient la mise en œuvre des objectifs définis par la ZLECAf par le biais de collaborations public-privé. La mise en œuvre de la ZLECAf, qui a commencé en janvier 2021, a le potentiel d’augmenter le commerce intra-africain de ses 18 % actuels du commerce total à 50 % d’ici 2030. Elle a également le potentiel de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté.
« L’accord sur la zone de libre-échange africaine peut être un excellent catalyseur pour la croissance et le développement de l’Afrique, mais sa pleine réalisation dépend de l’introduction d’efficacités, y compris l’amélioration des processus douaniers », a indiqué Kavitha Prag, responsable Afrique, Enterprise Technology and Performance chez Deloitte. Afrique. Le rapport met en évidence les informations de l’indice de performance logistique ainsi que les informations clés d’études de cas démontrant la valeur quantifiable des réformes numériques.