Plusieurs organismes de surveillance de la concurrence en Afrique prévoient d’interroger collectivement la conduite sur le marché des entreprises numériques mondiales, mettant en alerte les grandes entreprises technologiques comme Google et Meta, qui ont fait l’objet d’enquêtes et de mesures correctives dans d’autres juridictions.
Les enquêtes prévues font suite à une décision des régulateurs du Kenya, d’Égypte, de Maurice, du Nigeria, d’Afrique du Sud, du Maroc, de Gambie et de Zambie le mois dernier de mettre en place un groupe de travail pour la collaboration sur les préoccupations liées à la concurrence et au bien-être des consommateurs en Afrique.
La Commission de la concurrence des Marchés communs d’Afrique orientale et australe (COMESA), qui représente 21 pays, fait également partie du nouveau groupe de travail, qui a convenu, entre autres, de soulever les préoccupations mutuelles affectant les marchés numériques africains. Le groupe favorisera également une action collaborative contre les obstacles qui limitent l’émergence et l’expansion des plateformes numériques africaines.
Le nouveau développement fait suite à la signature d’un protocole d’accord par les États membres en 2022 et à la décision de mettre en place un groupe de travail et une équipe de direction le mois dernier.
Les États membres pourront également développer et/ou combler les lacunes de leurs instruments législatifs.