Selon une étude réalisée par la société de recherche en cybersécurité Indusface, le Sénégal a été classé comme le pays africain le mieux classé en termes de cybersécurité, en faisant le pays le plus sûr pour les entreprises mettant en œuvre des modèles de travail à distance. L’étude a évalué diverses mesures telles que les attaques DDOS, les sites de phishing et d’hébergement de logiciels malveillants, ainsi que les systèmes compromis pour attribuer à chaque pays un score d’indice de cybersécurité. Le Sénégal a obtenu un score impressionnant de 78,09 sur 100, lui assurant sa position de leader.
Le passage à des arrangements de travail à distance et hybrides a mis davantage l’accent sur la cybersécurité, car les entreprises font face au défi de préserver la confidentialité des données et la sécurité des réseaux en dehors du cadre traditionnel du bureau. L’étude a révélé que 68 % des entreprises mondiales à forte croissance ont adopté des modèles de travail hybrides, offrant des avantages tels que la réduction des coûts, une plus grande flexibilité et un accès à un bassin de talents plus large.
Le Nigeria a été identifié comme le deuxième pays africain le plus sûr en matière de cybersécurité, obtenant un score d’indice de 74,68. Il est à noter que le Nigeria a enregistré le nombre le plus faible de systèmes compromis pour 100 000 utilisateurs d’Internet parmi les pays africains analysés, ce qui indique des efforts réussis pour lutter contre les menaces telles que le botnet Gamarue. À l’échelle mondiale, le Honduras, la Corée du Sud et le Japon se sont classés comme les trois premiers pays en matière de cybersécurité pour le travail à distance.
Venky Sundar, fondateur et président d’Indusface, a souligné l’importance de faire face aux risques de sécurité associés au travail à distance dans le paysage commercial en constante évolution d’aujourd’hui. Il a fourni des conseils essentiels aux petites entreprises pour renforcer leur cybersécurité dans les environnements de travail à distance, notamment en sélectionnant des pays présentant des taux de cybercriminalité plus faibles, en comprenant les réglementations sur la sécurité des données, en évaluant les capacités des forces de l’ordre, en explorant les subventions gouvernementales en matière de cybersécurité et en évaluant la sensibilisation à la cybersécurité dans différentes générations. L’étude vise à doter les entreprises des connaissances nécessaires pour prendre des décisions éclairées et mettre en place des mesures de sécurité efficaces afin de réduire les risques liés à la cybersécurité et de protéger les données et les actifs critiques.