Les gouvernements africains et les organisations du secteur privé pourraient économiser des milliards de dollars en tirant parti de manière adéquate de la technologie satellitaire. Cette démarche consiste à utiliser les outils de nouvelle génération pour des efforts de gestion des catastrophes plus efficaces. C’est l’une des principales conclusions du livre blanc publié par Access Partnership « Le rôle des communications par satellite dans la gestion des catastrophes ».
C’est dans son livre blanc, qu’Access Partnership souligne l’urgence avec laquelle les gouvernements et le secteur privé doivent tirer parti de la technologie satellitaire pour des efforts de gestion des catastrophes plus efficaces en Afrique et dans le monde. En effet, si les gouvernements africains augmentent les investissements dans les infrastructures physiques et sociales grâce à l’accélération des technologies transformationnelles, ils devraient faire de même avec la technologie satellitaire de nouvelle génération pour prévenir les catastrophes naturelles.
Les réseaux satellites peuvent également réduire considérablement les coûts en cas d’urgence, en particulier là où les réseaux cellulaires ne peuvent pas atteindre. Selon le rapport d’Access Partnership, le nombre annuel de catastrophes naturelles devrait augmenter de 37 % (de 442 à 541 occurrences) d’ici 2025 dans le monde.
L’impact des catastrophes naturelles devrait se concentrer sur les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui sont relativement moins préparés à s’adapter. Les catastrophes liées aux conditions météorologiques telles que les ouragans, les tempêtes tropicales, les inondations, les incendies de forêt entre autres, sont susceptibles de devenir plus fréquentes et généralisées dans les années à venir, en raison du changement climatique.