Lorsque le gouvernement nigérian a suspendu Twitter l’an dernier, il a soumis sa remise en service à une demi-douzaine de conditions : ouvrir un bureau au Nigeria, nommer un représentant dans le pays, veiller au paiement d’impôts équitables, s’inscrire auprès de la Corporate Affairs Commission (CAC), obtenir une licence de la National Broadcasting Commission, sensibilité à la sécurité et à la cohésion nationales, et former le personnel informatique nigérian et les agents de renseignement stratégique sur la façon de signaler les abus/infractions Twitter constatés par le gouvernement.
D’après le média The Nation, l’entreprise américaine les a toutes remplies. Cela signifie donc que les Nigérians ne seront bientôt plus obligés d’utiliser des VPN pour accéder au site de microblogging. Pour rappel, celui-ci s’est retrouvé dans cette situation après avoir sanctionné un tweet du président Muhammadu Buhari.
Selon une source citée par le média, l’hésitation de Twitter à ouvrir un bureau au Nigeria l’année dernière découle du fait qu’il ne fait pas partie de son budget 2021. Elle a également exprimé son optimisme quant à l’ouverture d’un bureau au cours de la nouvelle année. Une version différente de celle donnée lorsque la société a choisi le Ghana. Elle avait alors loué l’attachement du pays à la démocratie et la liberté d’expression.