Il y a quelques temps, le directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion (African Union of Broadcasting ou AUB), Grégoire Ndjaka, a présidé une réunion entre son organisation et une délégation du groupe Canal+ à Dakar. Ils ont discuté de la lutte contre le piratage audiovisuel, à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations.
Ces acteurs impliqués dans l’exploitation des droits de diffusion se sont engagés contre ce fléau.
La rencontre visait à mettre en synergie les mesures techniques et juridiques pour sécuriser le signal des chaînes africaines dont l’acquisition des droits oblige les gouvernements à dépenser des sommes colossales. Les chaînes de télévision dépendent également du marché publicitaire pour retrouver une solidité financière lors des grandes compétitions. D’où l’importance d’organiser la défense.
Cependant, l’AUB a été confrontée à de nombreux défis sur le terrain. « Notre préoccupation permanente est la protection du signal TV. Le combat doit être mené à tous les niveaux. Êtes-vous autorisé à diffuser le match ? Si oui, il n’y a pas de problème. Sécurisez votre signal. Mais si vous n’avez pas de contrat de diffusion, devriez-vous être autorisé à opérer illégalement pendant que d’autres paient ? », a demandé le PDG de l’AUB.