Les politiques et pratiques restrictives de l’Afrique continuent d’entraver la croissance de l’économie numérique, ainsi que les avantages socio-économiques connexes à travers le continent. Il s’agit de l’un des principaux enseignements d’un livre blanc publié hier par le groupe Vodacom en partenariat avec l’AUDA-NEPAD, intitulé « Permettre des cadres politiques pour les services numériques et de données pour une croissance et un développement économiques accrus – un accent sur la région de la SADC ».
Le document souligne que l’une des clés pour débloquer la croissance économique numérique de l’Afrique, et l’inclusion financière numérique qui en résulte, est de créer un environnement réglementaire propice qui prend en charge le flux sécurisé de données entre les juridictions. Vodacom est l’une des principales sociétés africaines de connectivité, de services numériques et financiers. Depuis ses racines en Afrique du Sud, elle a développé ses activités pour inclure des opérations en Tanzanie, en République démocratique du Congo, au Mozambique, au Lesotho et au Kenya.
Le groupe Vodacom et AUDA-NEPAD proposent une approche régionale, rendue possible par le partage collaboratif transfrontalier des données, pour permettre « une visibilité en temps quasi réel du flux de denrées alimentaires et de biens essentiels aux niveaux mondial et local ». Pour construire une économie numérique viable, les organisations déclarent que les décideurs politiques devraient donner la priorité au flux sécurisé et facilement facilité de données transfrontalières grâce à un environnement réglementaire favorable. Cependant, ils notent que de nombreux États membres de l’UA ne facilitent pas encore ce flux.