Contre-intuitives, violant les droits de l’homme, nuisant à la démocratie, enfreignant la liberté de parole et d’expression… Tels sont les qualificatifs utilisés par Facebook pour décrire les longues coupures d’Internet et les pannes de réseaux sociaux qui ont eu lieu en Tanzanie, au Tchad, en Éthiopie et en Ouganda entre janvier 2020 et février 2021.
Janet Kemboi, porte-parole du géant des médias sociaux pour l’Afrique de l’Est, a dénoncé la façon dont les pannes d’Internet en Afrique ont perturbé l’accès à des services tels que Facebook, Instagram et WhatsApp : « Nous nous opposons fermement aux fermetures, à l’étranglement et à d’autres perturbations de l’Internet. Nous sommes profondément préoccupés par la tendance à cette approche dans certains pays africains. Même les interruptions temporaires des services Internet ont d’énormes conséquences négatives sur les droits de l’homme et les conséquences économiques et sociales », a-t-elle déclaré.
Elle a fait remarquer que de telles situations étaient un l’obstacle à l’épanouissement des startups. En effet, elles dépendent en grande partie de la connectivité pour accéder aux marchés mondiaux. C’est, plus largement, un problème pour la croissance de l’économie numérique africaine.