L’Agence de presse marocaine a fait savoir que la Banque centrale du Maroc (Bank Al-Maghrib ou BAM) a récemment mis sur pied un comité. Celui-ci a été institué pour identifier et analyser les risques et bénéfices relatifs au monnaies numériques de Banque centrale (Central Bank Digital Currencies ou CBDC).
Le comité a aussi reçu pour mission examiner toutes les conséquences connexes de la CBDC sur la politique monétaire et la stabilité financière, ainsi que les mesures à prendre compte tenu de l’évolution de l’utilisation des crypto-actifs. au niveau national et international. Cela montre l’intérêt du Royaume chérifien pour les monnaies digitales. Toutefois, les autorités financières sont convaincues que ce n’est pas encore le moment d’en lancer une.
Néanmoins, sa décision d’examiner les CBDC a été bien accueillie par l’expert local de la Blockchain Bellaj Badr, CTO chez Mchain et auteur de « Blockchain By Example ». « Ces dernières années (je pense depuis 2018), la BAM a annoncé avoir inclus la blockchain et les crypto-monnaies dans sa feuille de route numérique. Par conséquent, la CBDC (en particulier la CBDC de gros), qui représente le Saint Graal de toutes les banques centrales en raison de son potentiel à rendre les systèmes «de gros» existants plus rapides, moins chers et plus sûrs, sera l’une de ses priorités. Par conséquent, il est logique que BAM envisage sérieusement de créer une CBDC de gros pour les transactions interbancaires », a-t-il déclaré.