Le Forum international des fonds souverains et Franklin Templeton ont publié un rapport ce mercredi 28 avril 2021. Il révèle que pour les fonds souverains africains qui investissent en Afrique, la pandémie a été une « aubaine ». On peut y lire : « Les demandes liés à la pandémie ont stimulé les industries nationales dans lesquelles ils (les fonds) étaient déjà investis, comme les soins de santé, l’agro-industrie et la technologie numérique. »
L’étude consistait en des entretiens avec des responsables d’institutions gérant ou planifiant un fonds de richesse et comprenait une enquête sur huit des fonds souverains établis en Afrique. Elle a dévoilé que le coronavirus a provoqué une dislocation des marchés. Celle-ci a été suivie par un défi pour la protection des économies en Afrique qui étaient déjà privées d’investissements. Elles sont aussi freinées par la corruption et l’instabilité.
Les interventions ont servi des desseins divers. Les fonds patrimoniaux d’Angola, du Botswana, du Ghana et du Nigeria ont surtout aidé à financer les dépenses publiques. Plusieurs autres ont cherché à augmenter les rendements à une époque de taux d’intérêt extrêmement bas. Pour ce faire, ils envisagent des allocations plus importantes aux marchés émergents tels que la Chine, selon le rapport.