Avec la croissance exponentielle de sa population, l’Afrique doit faire face à de plus grands besoins, en particulier dans le domaine de l’éducation. Les établissements d’enseignement supérieur doivent fournir 100 millions de sièges supplémentaires pour combler le manque. Ce qui leur impossible et ouvre la voie pour les plateformes d’e-learning comme celle de Nexford University.
« Dans toute l’Afrique subsaharienne d’ici 2026, il y aura une pénurie d’environ 100 millions de places universitaires en raison de l’énorme croissance de la population de jeunes non-satisfaite par la croissance et l’offre. Même si vous voulez construire des universités rapidement, vous ne seriez pas en mesure de répondre à la demande. Et cela se répercute sur le marché du travail. Nous ne pensons pas que l’économie locale produira suffisamment d’emplois au Nigeria, par exemple. Mais nous voulons permettre aux gens d’obtenir des emplois à distance à travers le monde et de ne pas nécessairement avoir à migrer », a déclaré Fadl Al Tarzi, le CEO de l’edtech.
Sa confiance dans les capacités de sa société est justifiée par plusieurs chiffres : des apprenants conquis dans 70 pays et une croissance des revenus s’élevant à 300 % en 2020. De tels résultats lui ont permis de convaincre VC Global Ventures, Future Africa, des investisseurs providentiels, des family offices ainsi que des sociétés de capital-risque non-identifiées de 10 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, Dubaï, la Suisse, le Qatar, le Nigéria, l’Égypte et l’Arabie Saoudite.
Tous ont accordé un financement de 10,8 millions de dollars à la startup. Une manne qui porte le total des fonds levés par Nexford University à 15,3 millions de dollars. La compagnie est désormais mieux armée pour atteindre son objectif de 2021, à savoir tripler la taille de son enrôlement par rapport à l’an dernier. Elle envisage de toucher plus de marchés et d’améliorer ses ressources technologiques.