La startup médiatique nigériane Iroko envisage d’intégrer le marché des investissements alternatifs (AIM) de la London Stock Exchange (LSE). Jason Njou et Bastian Gotter, les fondateurs, espèrent pouvoir lever entre 20 et 30 millions de dollars. Cela portera la valeur de leur société à un niveau entre 80 et 100 millions de dollars.
Iroko dispose du plus grand catalogue de films et contenu nollywoodiens au monde. Pourtant, l’entreprise réalise 80 % de ses revenus hors du continent africain. Intégrer une bourse étrangère semble donc plus pertinent. D’autant plus que la Nigerian Stock Exchange et les autres bourses locales n’ont pas d’antécédents de cotation des startups technologiques en démarrage.
Le choix du marché des investissements alternatifs par Iroko est lié à la valorisation que l’entreprise vise. Elle est trop basse pour le marché boursier primaire. L’AIM a été mis sur pied spécifiquement pour les entreprises comme Iroko. Cependant, celle-ci prévoit un jour de rejoindre la cour des grands, à l’image de sociétés comme GVC (paris sportifs) ou ASOS (mode).