Diminuer le temps de latence et les coûts supportés pour le déploiement du service internet. C’est ce qu’une gestion locale des points d’échange Internet permet de faire. C’est pourquoi, l’Etat camerounais a donné à la Cameroun Internet Exchange Point (CAMIX) les autorisations en la matière. Le directeur de l’association Olivier Leloustre les a reçu des mains de Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL).
L’exploitation des IXP camerounais ne se fera plus à l’étranger mais dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua, Kribi et Bamenda. Cela permettra d’améliorer sensiblement la qualité de tout ce qui est dépendant du réseau international. Les utilisateurs auront un accès plus rapide aux services et contenus web grâce à la fonction d’anti-tromboning.
Le projet a été lancé sur la base des résultats des travaux de plusieurs experts : représentants du ministère, de l’Agence de régulation des télécommunication (ART), de l’Agence nationale des TIC (ANTIC), des opérateurs mobiles et du CAMIX. C’est une étape importante de la digitalisation du Cameroun. Elle marque « la détermination du pays à tenir son rang sur la scène économique nationale et sous régionale dans le secteur des télécommunications », a indiqué la MINPOSTEL.