Le Center for Strategic and International Studies (CSIS) des États-Unis est un think-tank basé à Washington. Ce lundi, il a publié un rapport sur les avertissements du gouvernement américain au sujet de Huawei. Le document montre que les attaques des Etats-Unis contre la société technologique ne sont pas vraiment suivies dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique.
« Les avertissements sur les risques de sécurité de Huawei ne semblent pas convaincre les décideurs des pays en développement », a noté le CSIS. Ainsi, c’est seulement dans le monde occidental que la voix des autorités américaines a trouvé un écho relativement favorable. Non seulement l’allégation de risque de sécurité du réseau de Huawei n’a jamais été prouvée par des faits, mais l’intention du gouvernement américain de maintenir son hégémonie technologique est parfaitement claire au sein de la communauté internationale.
La plupart des transactions mentionnées dans le rapport provenaient de marchés émergents en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Le CSIS a identifié 70 accords dans 41 pays entre Huawei et des gouvernements étrangers ou des entreprises publiques pour l’infrastructure cloud et les services d’administration en ligne.