L’Union africaine des télécommunications (UAT) et Ericsson ont conjointement développé un certain nombre de recommandations. Elles concernent la gestion prudente du spectre radioélectrique et stimuleront la connectivité à large bande en Afrique. Leur but est d’ouvrir la voie à une utilisation accrue des services mobiles, à la connectivité sans fil et au déploiement efficace de la 5G sur le continent.
Le projet est approuvé par 25 pays provenant de différents blocs économiques régionaux. Les pays africains pourront s’en servir pour guider la gestion stratégique du spectre, à soutenir les licences et les audits appropriés ainsi que l’évolution générale de cette ressource cruciale. C’est plus que bienvenu car la connexion entre les pays africains reste largement tirée par les technologies sans fil qui reposent sur le spectre.
« Le spectre radioélectrique est une ressource naturelle, rare et précieuse qui est actuellement utilisée pour un large éventail d’applications, offrant de nombreux avantages économiques et sociaux sur le continent. Alors que la demande de spectre continue d’augmenter, les régulateurs doivent travailler pour faire face à la pression liée à la gestion de l’utilisation des ressources spectrales », a indiqué John Omo, secrétaire général de l’UAT.