A l’instar de nombreux autres pays africains, le Rwanda enregistre un taux de bancarisation très faible. Plus de la moitié de la population n’est pas encore bancarisée et seulement 24 % des jeunes le sont. Malgré tout, la quasi-totalité de la population a accès aux services financiers, d’après les conclusions préliminaires du rapport FINSCOPE 2020.
93 % des Rwandais trouvent des réponses à leurs besoins en matière d’assurance, de crédits, d’épargne ou de transactions financières. Un taux d’inclusion financière informelle supérieur à celui de 2012 (72 %) et de 2016 (89 %).
« Malgré ce taux élevé d’inclusion financière, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour couvrir les 7 % restants de la population exclue financièrement, et pour augmenter l’utilisation des services financiers formels, y compris l’épargne et l’emprunt », déclare le gouvernement dans son document-cadre budget 2020.
Cette percée du Rwanda est le résultat de politiques gouvernementales mises sur pied par la plupart des pays d’Afrique de l’Est. Elles tirent parti du mobile money dont l’adoption va crescendo, au même rythme que celle du téléphone mobile.