La société Aza Finance a annoncé avoir accepté d’acquérir une autre. Il s’agit de la compagnie sud-africaine Exchange4Free. Cette acquisition lui permettra de devenir le plus grand fournisseur non-bancaire de services de change et de trésorerie en Afrique. Dans son communiqué, Aza n’a pas dévoilé le montant investi mais à donner plusieurs informations sur l’opération.
Elle lui fera plus que doubler la valeur annuelle de ses transactions en ligne qui passera à plus de 2,5 milliards de dollars. Aza Finance a aussi obtenu son billet d’entrée pour l’Afrique du Sud, ce qui étendra ses services à plus de 115 pays. Elizabeth Rossiello, CEO et fondatrice de la société a expliqué qu’elle avait fait un choix différent pour ce marché. « L’Afrique du Sud était un marché sur lequel nous pensions qu’il valait mieux acheter que construire », a-t-elle déclaré, citant la nécessité de comprendre les réglementations monétaires du pays.
Depuis huit ans, Aza Finance crée des paires entre certaines des devises les moins utilisées en Afrique. C’est une fintech basée à Nairobi, Lagos, Dakar et Londres. Elle dessert le marché des entreprises et particuliers qui effectuent des transactions de 10 000 à 5 millions de dollars, un segment largement négligé en Afrique.
Son activité de commerce des devises stimule les transactions intra-africaines. Celles-ci sont un moteur clé dans la région, notamment avec l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine. L’entreprise de Rossiello travaille également avec 26 sociétés d’envoi de fonds qui aident les Africains travaillant ailleurs à envoyer de l’argent chez eux.