Après avoir taxé les publicités Facebook, le gouvernement camerounais a pris une décision controversée, en lien avec la réforme de la collecte numérique des taxes. Elle concerne les appareils mobiles et les téléchargements d’applications. Sans la résistance des abonnés et des opérateurs mobiles, un prélèvement de 200 FCFA serait entré en vigueur le jeudi 15 octobre.
« Les logiciels, communément appelés applications, téléchargés à partir des téléphones et tablettes, en vue de leur utilisation sur ces appareils, sont soumis aux droits et taxes de douane au taux forfaitaire de 200 FCFA par application et par téléchargement unitaire, conformément à l’article huitième de la loi de Finances 2019. » C’est ce qu’on peut lire dans la décision conjointement signée par les ministres des Finances et des Postes et Télécommunications, le 13 mars 2020.
Cet aspect n’est pas au centre de la polémique qui se concentre surtout sur les appareils mobiles. Toutefois, il soulève des problèmes similaires, à la fois pour les opérateurs que pour les concommateurs. Les premiers sont invités à paramétrer leur système d’une manière techniquement et réglementairement limitée. Les seconds se voient entraver dans leur utilisation des TICs.