Débuté le 15 juillet, un atelier de formation sur la protection des données voit en ce moment la participation d’une soixantaine de cadres béninois et burkinabés. Ce sont des experts en cybercriminalité, fonctionnaires de police et magistrats réunis jusqu’au 17 juillet autour de la thématique.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Action Globale sur la Cybercriminalité Elargie (GLACY+) » de l’Union européenne (UE) et du Conseil de l’Europe. Ce projet vise le renforcement des capacités des Etats à travers le monde à mettre en application les lois sur la cybercriminalité et les preuves électroniques. Il a également pour but de favoriser la coopération internationale sur ces questions.
« La cybercriminalité diminue la confiance sur Internet et représente une menace sérieuse pour les droits fondamentaux de l’individu, l’Etat de droit », déplore Ruben Alba Aguilera, chef de coopération à la délégation de l’Union européenne au Bénin. Existant depuis 45 ans, la cybercriminalité est l’un des plus grands obstacles à la tenue des promesses des TIC et de la numérisation partout dans le monde.
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