On n’arrête pas d’évoquer le potentiel du mobile en Afrique, de toutes les solutions qu’il peut y apporter. Les africains semblent bien l’avoir compris.
Un rapport publié par la GSMA (Association des opérateurs mobiles) intitulé « Sub-Saharan Africa Mobile Economy 2013 (L’économie mobile en Afrique subsaharienne 2013)« , montre que l’Afrique subsaharienne est la région la plus dynamique en matière de croissance et d’impact de la téléphonie mobile du monde.
Ce rapport présente des chiffres étonnants prouvant ainsi la marche du continent dans ce domaine:
- 18% est la croissance moyenne d’abonnés mobiles entre 2007 et 2012, soit la meilleure performance au monde.
- 253 millions d’abonnés soit un taux de pénétration de 31% et 502 millions de connexions
- 6% du PIB de la région vient du secteur mobile soit 60 milliards de dollars, et selon les estimations, cette proportion dépassera les 8 % en 2020 soit 119 milliards de dollars.
- 3,3 millions d’emplois et 21 milliards de dollars au financement public dans la région en 2012. Des chiffres qui devraient doubler d’ici 2020 selon les prévisions de la GSMA.
- 86% des connexions mobiles à la mi-2013 sont encore de la 2G, 0,1% (plus de 2% avant 2017) dela 4G, le reste, soit 13,9%, est de la 3G.
- 250 services mHealth et mAgriculture sont recensés dans toute la région,
- 56,9 millions d’utilisateurs d’argent mobile sont aussi dénombrés dans la région.
Malgré l’avancée spectaculaire du secteur au cours de ces dernières années, le meilleur reste à venir. Ce qui devrait encourager les entrepreneurs à plus s’intéresser aux services à valeur ajoutée, car la demande serait de plus en plus importante.
Tom Phillips, responsable des affaires réglementaires au sein de l’association résume « L’industrie du mobile a déjà transformé les sociétés et les économies de l’Afrique subsaharienne, mais il y a encore de la place pour davantage de croissance et d’innovation si les bonnes conditions sont réunies » avant de lancer un appel aux dirigeants de la région à créer un meilleur environnement: « En répondant aux préoccupations réglementaires clés, les décideurs politiques de la région ont une opportunité majeure pour débloquer le potentiel d’une Afrique dynamique et interconnectée. » dit-il.