L’ONG Heifer International Sénégal vient de lancer la deuxième édition de son concours « Ayuté Africa Challenge », qui vise à encourager les jeunes porteurs de projets agricoles à proposer des idées innovantes pour transformer l’avenir de l’agriculture au Sénégal.
Les gagnants remporteront une somme de 12 millions de FCFA. Le concours vise à stimuler l’entrepreneuriat rural en facilitant l’accès aux financements, aux marchés et aux informations. Les technologies émergentes telles que les systèmes d’irrigation, les semences améliorées, les drones pour la cartographie des cultures et les applications mobiles pour la gestion des exploitations agricoles peuvent aider à améliorer les pratiques agricoles.
Le Dr Daouda Ndao, Directeur des programmes de Heifer International Sénégal, souligne que « les jeunes se détournent de plus en plus de l’agriculture. Pourtant, l’Afrique doit se nourrir elle-même, et pour cela, il faut impliquer les jeunes tout en repensant notre façon de réinventer l’agriculture. L’objectif est donc de détecter les jeunes talents pour alléger les activités agricoles ».
Les organisateurs ont lancé une plateforme en ligne pour faciliter le processus d’inscription au concours. Les participants peuvent proposer leur projet une fois que les conditions requises ont été remplies. Le concours ne se contente pas seulement de primer les gagnants, mais il propose également un plan d’accompagnement de formation tout au long du processus pour aider les futurs lauréats à impacter de manière significative les ménages ruraux.
« Ayuté Africa Challenge Sénégal » est une initiative innovante qui vise à promouvoir l’agritech et à encourager l’entrepreneuriat rural pour transformer l’avenir de l’agriculture au Sénégal. Les jeunes porteurs de projets ont l’opportunité de faire preuve de créativité, de proposer des idées novatrices et de contribuer au développement durable du pays.
La finale du concours est prévue pour le 25 mai prochain à Dakar. L’objectif d’Heifer International Sénégal est de renforcer la résilience économique des femmes et des jeunes du Sahel et d’atteindre plus de 200 000 petits exploitants agricoles d’ici 2030.