Les pays africains tardent à adopter des lois sur la protection des données, laissant les citoyens vulnérables aux cyberattaques. C’est le constat fait par Susi du Preez, une experte en sécurité indépendante qui a pris part à l’ITWeb Security Summit 2020. L’événement qui s’est déroulé virtuellement a servi de plateforme pour aborder les avantages et inconvénients de ce type de législation.
« Il y a 17 pays en Afrique qui ont adopté une législation complète sur la protection des données personnelles, à savoir : l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Lesotho, Madagascar, le Mali, Maurice, le Maroc, le Sénégal, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tunisie et le Sahara occidental », a déclaré l’experte.
Elle a souligné le besoin d’une action internationale, voire mondiale sur ses questions. Le cadre légal est important pour responsabiliser la manière dont les informations personnelles sont collectées, traitées, conservées et partagées. Elle doit permettre de sanctionner les abus et compromissions de toute sorte.
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