4 000 appareils, c’est la capacité journalière de l’unité d’assemblage que le groupe Cerco a lancé en Côte d’Ivoire. L’installation se trouve dans le village des technologies de l’information et de la biotechnologie de Grand-Bassam. Le but visé par le groupe via cette initiative est de contribuer à la réduction de la fracture numérique aux niveaux local et sous-régional.
L’usine est équipée pour produire divers appareils tels que des ordinateurs, smartphones, caméras et même des drones. 150 étudiants issus des instituts Cerco ont la charge de l’assemblage des composantes. Les produits finaux sont vendus à moindre coût aux établissements académiques qui peuvent les payer sur deux ans.
L’unité d’assemblage est le fruit de sept années d’efforts et d’un investissement global de 10 millions de dollars. Une somme versée à 50 % par le groupe et par les gouvernements indien et ivoirien. Alain Capo-Chichi, président du groupe Cerco, s’est réjoui de cette initiative.
« Je vous annonce déjà des produits intelligents jamais conçus dans le monde par aucun constructeur : des smartphones qui parlent les langues africaines et qui résolvent des problèmes du quotidien de la vendeuse de marché analphabète qui fait ses ventes et achats sans savoir lire et écrire. Avec nos smartphones, vous direz seulement je veux manger, je veux louer, etc. et le téléphone saura dialoguer avec vous pour vous connecter à l’écosystème national et faire vos opérations en toute sécurité. Nous avons uberisé l’économie africaine », a expliqué M. Capo-Chichi.