Une étude rendue publique en décembre 2020 révèle que de 2016 à octobre 2019, le nombre de hubs technologiques en Afrique est passé de 314 à 643. Cette croissance a une conséquence soulevée par les auteurs : l’hégémonie des universités et autres établissements d’enseignement supérieur est remise en question, voire menacée.
L’étude indique que les hubs, en tant que sources de production du savoir, sont de mieux en mieux adaptés à une économie de la connaissance en évolution rapide. Elle a été menée par des chercheurs de l’université britannique de De Montfort. Pour arriver à cette conclusion, ils ont évalué la capacité des hubs à relever les défis du secteur éducatif, à générer des innovations et à contribuer aux besoins économiques et sociaux.
Oluwaseun Kolade, un des chercheurs, a déclaré : « Les hubs technologiques sont flexibles et câblés pour créer de la valeur économique et sociale. Ils ont une approche multipartite consciente qui leur permet d’atteindre le secteur public et l’industrie pour faire une différence. Les hubs technologiques produisent des personnes dotées de capacités innovantes et de compétences entrepreneuriales qui aident à créer des emplois plutôt que de rechercher des emplois qui n’existent peut-être pas. »