Le dimanche dernier, 20 ans après avoir été chassés de la ville par l’armée américaine, les Talibans ont reconquis la ville de Kaboul en Afghanistan. Une nouvelle digne d’intérêt pour MTN, critiqué pour des relations présumées avec ces forces armées. Le groupe sud-africain reste pour l’instant en Afghanistan mais explore toutes ses options dont fait partie la sortie.
Dans ce pays du Moyen-Orient, l’opérateur a 6 millions d’abonnés, pour une part de marché de 40 %. Il emploie 356 personnes qui travaillent en ce moment à distance. Il y avait déjà un risque élevé qu’ils perdent leur emploi car la société envisage son départ depuis l’an dernier. Avec l’arrivée au pouvoir des talibans, il s’est renforcé.
« Le groupe MTN évalue nos options de sortie de l’Afghanistan et du Yémen, conformément à nos plans annoncés pour la première fois en août 2020, de se concentrer sur notre stratégie panafricaine et de sortir du Moyen-Orient à moyen terme. Notre réseau continue de fournir des services à l’ensemble de nos 6,3 millions d’abonnés dans le pays », a déclaré la compagnie.