Jan Hnizdo, CEO de l’acteur majeur du secteur africain des datacenters Teraco, a fait savoir que le nombre d’IXP (Internet Exchange Point) en Afrique a augmenté de façon exponentielle, passant de 19 en 2012 à 46 en 2020. Plus de la moitié des pays du continent dispose d’au moins un IXP, ce qui est une bonne nouvelle pour l’interconnectivité.
Six pays – l’Angola, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Tanzanie – ont plus d’un IXP. Ce boum a été rendu possible grâce aux investissements continus dans les infrastructures de télécommunications critiques : cloud, câbles sous-marins, fibre à large bande, etc. En la matière, l’un des meilleurs acteurs est sans conteste le Sud-Africain NAPAfrica.
Il prétend être le plus grand IXP du continent et le septième au monde en termes de nombre de connexions de membres. Plus récemment, NAPAfrica a annoncé qu’elle avait atteint un jalon de débit de peering de plus de 2Tbps, avec plus de 500 organisations maintenant activement peering. « La croissance de NAPAfrica est une grande réussite africaine », a indiqué Hnizdo. Et le CEO de conclure : « Ce qui a commencé comme une idée pour attirer du contenu mondial sur les côtes africaines tout en améliorant la latence, est devenu un hub d’interconnexion de premier plan qui façonne la croissance et l’accès à Internet sur le continent africain. »