Peter J. Talling, professeur à l’Université de Durham au Royaume-Uni, a mené, aux côtés de la société Angola Cables, une étude sur le sujet. Elle fourni des éclairages importants et des informations précieuses pour le routage et la protection des futurs câbles sous-marins. Le rapport met l’accent sur les menaces qui pèsent sur ses infrastructures et l’impact des sinistres sur le secteur.
Ils mettent à mal la connectivité numérique mondiale et ont des ramifications coûteuses pour les entreprises et les internautes. Chaque année, plus d’une centaine de ruptures de câbles sont enregistrées à travers le monde provoquant des perturbations des communications et de la connectivité. Trois incidents de ce type ont eu un impact sur les utilisateurs du continent africain rien qu’en 2020.
Ils concernent les câbles South Atlantic 3/West Africa (SAT-3/Wasc) et West Africa Cable System Wacs). Le premier connecte le continent à l’Espagne et au Portugal et le second connecte l’Afrique du Sud au Royaume-Uni. Les ruptures qu’ils ont connues (une pour SAT-3/Wasc et deux pour Wasc) ont causé des périodes de panne prolongées chez les FAI.
Selon les chercheurs, près de 75 % des dommages à travers le monde sont le résultat d’accrochages par les ancres des navires. Les failles des câbles en eaux profondes à des profondeurs d’eau de plus de 1 000 mètres sous le niveau de la mer sont presque toujours causées par des événements naturels tels que l’abrasion actuelle, les glissements de terrain sous-marins et l’activité sismique sous-marine.
Le problème avec les défauts en eau profonde est qu’ils ne sont pas aussi faciles à détecter et peuvent avoir un impact sur plusieurs câbles, ce qui rend les efforts de récupération et de réparation à la fois longs et coûteux pour les câblo-opérateurs.