Pour l’organisation, la Journée internationale de la jeune fille revêt une importance capitale. C’est pourquoi, elle l’a célébrée pour la neuvième fois au Burkina Faso. Pour cette année 2020, Plan international Burkina Faso a soulevé la question de « la liberté et la sécurité en ligne pour les filles ». L’événement s’est déroulé en présence d’acteurs de premier plan.
C’est le cas de Hadja Fatimata, le ministre du développement de l’économie numérique et des postes. Elle y était en qualité de présidente de la cérémonie. Yaouba Kaigama, le représentant résident de Plan international Burkina Faso a indiqué que la thématique abordée faisait l’objet de peu d’attention. Ce qui est regrettable au vu de l’importance grandissante d’Internet dans le quotidien de tous.
Il a fait savoir qu’en plus d’être marginalisées au niveau de l’accès à la technologie, les jeunes filles y courent aussi un risque accru de violence.
« La jeune fille est au cœur de cette problématique parce que dans nos pays, non seulement elle est marginalisée (même au niveau de l’accès à Internet, toutes les statistiques montrent qu’il y a très peu de filles qui ont accès à internet) mais aussi il se pose la question de la qualité de cet accès parce qu’il ne suffit pas seulement d’accéder à Internet mais encore faut-il que quand on y accède, qu’on soit sécurisé pour éviter que les filles subissent des violences », a-t-il déclaré.