Au Nigeria et au Kenya, les chauffeurs Uber ont beaucoup protesté au sujet de leurs revenus. Leur voix a été entendue et a finalement suscitée une réaction de la part de l’entreprise américaine. Celle-ci a répondu à leur demande pour une part plus élevée des commissions en augmentant ses tarifs. Ce, afin de compenser l’augmentation des coûts d’exploitation.
La société de transport a augmenté les prix de sa plateforme UberX de 13 % dans la plus grande ville d’Afrique, Lagos, et de 20 % à Abuja, la capitale nigériane. C’est ce qu’a fait savoir Lorraine Onduru, porte-parole d’Uber Afrique de l’Est et de l’Ouest. Au Kenya, elle a ajouté 15 % sur ses services de transport en moto et de livraison, tandis que les conducteurs de ChapChap à bas prix paieront 3 shillings kényans supplémentaires par kilomètre.
« Nous pensons que cette légère augmentation permettra toujours aux passagers d’accéder à des transports abordables, tout en offrant de meilleurs revenus aux chauffeurs-partenaires », a déclaré Onduru. Les nouveaux tarifs sont effectifs à partir de mardi au Nigeria, selon un email envoyé aux chauffeurs.
Uber est présente dans plus d’une dizaine de grandes villes africaines, capitale politique ou économique de pays tels que l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, l’Ouganda, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire.