fbpx
AITN : L'actu tech en Afrique, depuis 2011.
vendredi 24 mars 2023
AITN
  • AITN
  • Éditorial
  • News
  • Startups
  • Tech et médias
  • Finance
  • Stratégies
  • Podcasts
No Result
View All Result
  • AITN
  • Éditorial
  • News
  • Startups
  • Tech et médias
  • Finance
  • Stratégies
  • Podcasts
No Result
View All Result
AITN
Home Éditorial

Adnane Ben Halima : « Nous voulons partager notre savoir-faire avec l’Afrique »

Abdoulaye Sène par Abdoulaye Sène
6 mars 2023
rubrique Éditorial
Temps de lecture : 5 mins read
Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur Whatsapp

Rencontré au Mobile World Congress (MWC), qui s’est déroulé à Barcelone, la semaine dernière (du 27 février au 02 mars), Adnane Ben Halima, vice-président en charge des affaires publiques chez Huawei Northern Africa, a fait le tour de la question de l’écosystème des TIC en Afrique. Selon lui, il existe une corrélation directe entre le dynamisme de l’économie numérique et le développement de l’économie en général. Il est revenu sur les relations entre la firme chinoise, Huawei, et ses différents partenaires sur le continent.

AITN – Vous participez au Mobile World Congress de cette année, à Barcelone, quelles sont les principales innovations que Huawei a présentées ?

ArticlesSimilaires

L’innovation technologique au service de la transformation des industries stratégiques en Afrique

Aurélie Adam Soulé : « L’Afrique doit continuer de bâtir des compétences »

Adnane Ben Halima – Le MWC est l’occasion de présenter, chaque année, plusieurs choses, et aussi voir quelles sont les nouveautés en termes de solutions en télécommunications et en IT, qui sont maintenant en convergence. Nous sommes là pour observer comment les choses évoluent. Nous avons, par ailleurs, beaucoup évoqué une chose très importante en termes de connectivité : le gigaverse. Pour nous, le gigaverse, c’est l’univers du gigabit par seconde. On y accède avec une connectivité partant de 1 Gb/seconde et plus. Nous travaillons sur l’évolution de la 5G, et à terme, il y aura des débits allant jusqu’à 10 gigabits par seconde. On a la solution qui est prête et les premières expérimentations ont été faites. Tout cela va ouvrir un éventail énorme de possibilités.

Ici, par exemple, il y a beaucoup de caméras ultra HD pour vous filmer et la possibilité de créer votre avatar, votre personnage virtuel qui va imiter en temps réel tous vos gestes. Cela veut dire que vous pouvez avoir quelqu’un dans le virtuel qui vous représente et que vous pouvez piloter et qui va obéir à tous vos sens. C’est une possibilité, mais il n’y a pas que cela. On retrouve tout cela dans le monde du gaming, du shopping virtuel, dans le monde de l’éducation virtuelle. On va pouvoir assister à des conférences. Une des possibilités concrètes : dans les universités vous pourrez, avec votre personnage, serrer la main de vos collègues de manière virtuelle.

Après, il y a la partie IT qui est tout ce qui est traitement et stockage de données. On parle de cloud data center. Huawei considère que c’est une partie intégrante de la structure. D’ailleurs, nous pensons qu’il faut vraiment avoir une certaine souveraineté sur ces données-là, parce que des fournisseurs de Cloud, on en trouve beaucoup. Mais pour certains scénarios, il faudra avoir des données sur le pays. Juste un chiffre : en Afrique, il n’y a que 2 % de données stockées sur place. Donc, pour le futur, si le continent veut garder le contrôle sur les données, il faut y travailler très sérieusement à partir de maintenant.

Nous avons beaucoup entendu dire que 2023 sera l’année de la 5G en Afrique. Pensez-vous que ce sera le cas ?

En effet, cette année 2023 sera marquante car plusieurs pays africains vont lancer la 5G ou vont être en phase très mature de lancement de la 5G. Et cela, on va le voir que ce soit en Côte d’Ivoire, en Égypte ou encore au Maroc et dans d’autres pays.

De manière générale, comment Huawei compte accompagner ses partenaires africains dans la perspective d’adoption de la 5G ?

Nous ne voyons pas la 5G comme un outil de rupture, mais plutôt une continuité. Ce n’est pas une nouvelle couche que l’on introduit. Pour les partenaires de Huawei qui ont des réseaux 4G, leurs équipements sont déjà prêts. Certainement, il faudra quelques extensions pour ajuster un peu, mais ils pourront accueillir la 5G. Une fois la licence disponible, ils seront à jour avec des fonctionnalités déjà existantes. C’est notre façon d’assurer la continuité du business.

Au-delà des États et des opérateurs, comment voyez-vous le développement des startups africaines ?

Nous croyons beaucoup à l’écosystème. Pour dynamiser le secteur des TIC dans les pays africains, l’investissement de tous les acteurs est nécessaire. Le gouvernement gère l’aspect réglementaire ; les opérateurs téléphones bâtissent et commercialisent la connectivité ; les fournisseurs proposent des solutions ; les startups s’occupent de la mise en œuvre des cas d’usage ; il faut aussi compter sur les éditeurs de logiciels. D’autres acteurs peuvent également intervenir. L’implication de tout le monde est nécessaire pour garantir un confort de connectivité.

Dans ce sens, nous avons un programme de soutien aux startups qui s’appelle Spark, lancé l’année dernière. Ce programme vise à identifier et sélectionner des startups qui font usage des TIC et surtout de la technologie Cloud. À travers ce programme, nous les assistons en termes de formation, d’accompagnement pour leur go to market, mais aussi en dotation en matériels ainsi qu’en financement. Nous leur permettons également d’accéder gratuitement au Cloud de Huawei pour s’exporter à l’étranger. Enfin, nous leur offrons la chance de participer à des événements majeurs dans le monde pour être en relation avec des partenaires, des clients et avoir accès au marché extérieur.

Les pays africains ont encore un gap important à réduire pour l’adoption des dernières technologies. Où mettriez-vous l’urgence ?

Notre slogan et notre volonté, c’est de connecter toute personne en tout lieu et à n’importe quel niveau. Nous ne privilégions pas un pays par rapport à un autre. Mais il y a des réalités. Nous avons des partenaires locaux et leurs choix se font par le type de service qu’ils veulent fournir par rapport au type de solutions qu’ils veulent acheter. Nous les accompagnons pour que ce service soit le plus utile et le plus pertinent possibles. Nous ne faisons pas focus sur un pays au détriment d’un autre. Mais, c’est certain, il y a des prérequis réels sur le terrain qui font qu’un partenaire choisisse d’investir plus ou moins selon ses besoins.

Pour l’Afrique, s’il y a une urgence, je parlerai du service universel. C’est un sujet qui est extrêmement important : fournir les services telcos partout. Il y a énormément de zones en Afrique qui ne sont pas desservies. Par rapport à cela, nous fournissons des solutions adéquates lorsque dans ces zones il y a des contraintes qui n’existent pas ailleurs. Par exemple, nous avons mis en place des solutions télécoms qui sont autonomes en termes de génération d’énergie. Ainsi, nous pouvons desservir les populations qui sont présentes dans ces zones-là. Ensuite, il y a le besoin de renforcer la transmission entre les lignes pour avoir une meilleure connectivité dans des villes qui sont moins importantes que la capitale. Et aussi, dans les grandes villes avec des congestions, où le réseau est saturé, l’adoption de nouvelles technologies devrait permettre de renforcer les capacités dans la connectivité. Il y a beaucoup de choses à faire en Afrique. Mais l’évolution ces dernières années reste très positive et prometteuse. En tout état de cause, je peux affirmer que la volonté de Huawei reste la construction des infrastructures et le partage du savoir-faire avec l’Afrique.

Propos recueillis par Abdoulaye Sène

Share70Tweet44Send
Article précédent

La CEDEAO pointe du doigt la fracture numérique

Article suivant

Les startups rwandaises invitées à postuler pour l’incubateur insurtech

Abdoulaye Sène

Abdoulaye Sène

Articles Similaires Posts

Éditorial

L’innovation technologique au service de la transformation des industries stratégiques en Afrique

16 mars 2023
MWC Barcelona 2023

Les entreprises leaders et pionnières de la tech se sont réunies une nouvelle fois à Barcelone, à l’occasion du Mobile World Congress (MWC) qui s’est tenu du 27 février au 2 mars 2023. Cette édition a rassemblé près de 80 000 participants venus de 176 pays.  Rendez-vous incontournable, le MWC vient souligner l’ampleur que prend aujourd’hui la transformation numérique, celle-ci s’accélérant de plus en plus. Bien loin de n’être cantonnée qu’à un seul secteur d’activité, elle est bien au contraire...

Lire la suite
par Abdoulaye Sène
0 Commentaires
Éditorial

Aurélie Adam Soulé : « L’Afrique doit continuer de bâtir des compétences »

8 mars 2023
aurélie adam soulé aitn

Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, Aurélie Adam Soulé était présente au Mobile World Congress (MWC) à Barcelone (du 27 février au 02 mars 2023). Elle a évoqué les grands défis qui attendent l’Afrique en matière de numérique. Portant une attention particulière aux besoins des populations, elle estime que l’innovation doit répondre aux réalités. Entretien. AITN - Bonjour Madame la ministre, vous êtes présente au MWC, quel est l’objectif de votre participation ? Aurélie Adam Soulé -...

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Éditorial

Un vent de crise souffle sur Binance

2 mars 2023
Binance crypto

Le géant de la crypto-monnaie, Binance, a connu une année difficile en 2022, avec une série de problèmes qui ont eu un impact sur la confiance des investisseurs. D’apres Reuteurs, les investisseurs ont retiré environ 6 milliards de dollars de la stablecoin de Binance, la plus grande plateforme d'échange de crypto-monnaie au monde.  Un environnement juridique en plein bouleversement La stablecoin de Binance, appelée BUSD, est une monnaie numérique indexée sur le dollar américain, qui a été lancée en 2019....

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Éditorial

Frank Kié : « Les enjeux sur la cybersécurité doivent être au cœur du débat en Afrique »

1 mars 2023
frank kié

Grand rendez-vous mondial de la connectivité, le Mobile World Congress (MWC) est une plateforme idéale pour parler de la cybersécurité. Frank Kié, vice-président de la Fondation Future Africa, consultant en cybersécurité et organisateur du Cyber Africa Forum apporte des éclairages sur les défis, dans ce domaine, auxquels sont confrontés les États, les entreprises et les populations en Afrique. Présent à Barcelone pour le congrès, il a accordé un entretien à Afrique IT News au sujet de cette thématique essentielle. Il...

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Éditorial

Surmontons les obstacles à l’inclusion numérique en Afrique pour accompagner la construction d’un avenir digital pérenne

30 janvier 2023

 A l’occasion de la diffusion d’un nouvel épisode de la campagne “Les 100 visages de Huawei”, je souhaite tout d’abord faire honneur au travail mené quotidiennement par l’ensemble des employés de Huawei en Afrique afin d’apporter la connectivité sur l’ensemble du continent. Je crois profondément que la technologie est créatrice de valeurs pour les économies mais également pour les sociétés. C’est pourquoi, il est essentiel que les populations tirent parti des différentes opportunités suscitées. S’il est désormais évident que l'Afrique...

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Éditorial

Interview avec Anne-Sophie Steinlein, Directrice des opérations de YouScribe

17 janvier 2023
INTERVIEW AITN YOUSCRIBE

YouScribe est une plateforme e-commerce et edtech qui connaît une croissance remarquable sur le continent. Afrique IT News a eu l’occasion d’échanger, au sujet de ce succès, avec Anne-Sophie Steinlein. La Directrice des opérations de YouScribe explique comment la plateforme compte tirer parti des opportunités du marché africain. Entretien. YouScribe existe depuis plus de 10 ans, quels ont été les grands défis à relever jusqu'à maintenant ? Anne-Sophie Steinlein - YouScribe a la particularité d'être une startup qui a une...

Lire la suite
par Pierre Assamoi
0 Commentaires
Éditorial

Innover et relever les défis pour assurer une réussite durable

30 décembre 2022
eric xu

Message du Nouvel An pour 2023 Eric Xu, Président tournant de Huawei En 2022, nous avons réussi à faire face à la crise. Les restrictions américaines constituent désormais notre nouvelle normalité et nous reprenons nos activités habituelles. L'année dernière, tous les membres de l'équipe Huawei ont travaillé assidûment afin de relever les défis et améliorer la qualité de nos opérations. Nous prévoyons de terminer l'année 2022 avec un revenu total de 636,9 milliards de yuans, soit 91, 64 milliards de...

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Éditorial

5G : de nouvelles perspectives pour le développement économique sur le continent africain

20 décembre 2022
Philippe wang 5G

Le continent africain est la région du monde où la technologie mobile a connu l’évolution la plus rapide en moins de dix ans. Le passage de la 2G à la 3G, puis à la 4G a été bien plus prompt en Afrique qu’en Europe ou aux États-Unis. Le déploiement progressif de la 5G en Afrique, - bien qu’il en soit encore à ses balbutiements, y compris dans le monde -, vient également souligner le haut potentiel technologique du continent. Cependant,...

Lire la suite
par AITN
0 Commentaires
Charger plus
AITN

© 2011 - 2023 AITN - Tous droits reservés - Groupe Gaynako

À propos de AITN

  • À propos
  • Annonceurs
  • Politique de confidentialité
  • Contact

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

No Result
View All Result
  • AITN – Afrique IT News
  • Éditorial
  • News
  • Finance
  • Startups
  • Tech et médias
  • Stratégies
  • Podcasts
  • À propos
  • Annonceurs

© 2011 - 2023 AITN - Tous droits reservés - Groupe Gaynako