Les quatre banques centrales en question sont celles du Kenya, du Nigeria, d’Afrique du Sud et de l’Egypte. Dès cette semaine, elles vont chercher des moyens de partager des données pour permettre un meilleur accès au financement et promouvoir la récupération du Covid-19. Le projet est rendu possible grâce à la collaboration de RecovTech (Recovery Technology), un programme de la fintech Sandpit.
Les efforts conjoints permettront de concevoir une plateforme de partage pour aborder les « silos de données » internationaux et identifier les « déserts de données » clés où celles-ci ne sont pas disponibles sur les aspects démographiques clé de la population. Cette plateforme est propulsée par Fintech Sandpit. Sa contribution via RecovTech est financée par le Cambridge Center for Alternative Finance (CCAF) et le UK Foreign, Commonwealth and Development Office (FDCO) et mis en œuvre par BFA Global.
Matt Allan, le fondateur de Fintech Sandpit, a déclaré que ce type de collaboration est nécessaire et fondamental pour soutenir une reprise rapide et robuste dans les pays à revenu faible ou intermédiaire : « Les solutions d’une nation inspirent des solutions dans une autre; et les données sont le lien fondamental pour faciliter les solutions qui s’attaquent aux problèmes aigus. Faire participer les régulateurs au processus de création garantit, d’une part, que les solutions répondront aux cadres politiques à venir, et d’autre part, les régulateurs seront mieux informés des technologies auxquelles leurs politiques seront appliquées. »