Les fonds transférés par la diaspora africaine vers leur continent d’origine sont plus élevés que l’aide au développement qui lui est accordée. Cela démontre leur poids dans l’économie de l’Afrique. Malheureusement, les coûts de ces transferts sont les plus élevés au monde. Une situation limitante que la startup Wapi Pay va contribuer à résoudre grâce aux 2,2 millions de dollars qu’elle a récemment levé.
C’est une fintech kényane fondée en 2019 par les frères Paul Ndichu et Eddie Ndichu, Elle fournit une passerelle de paiement permettant aux entreprises africaines de recevoir et d’envoyer de l’argent depuis l’Asie via des plateformes mobile money et des comptes bancaires. Leur solution se concentre plus sur les problématiques d’infrastructure que sur celles de livraison.
« Wapi Pay contourne les réseaux de paiement traditionnels, optimisant ainsi l’efficacité et les coûts pour nos clients. Les utilisateurs choisissent les canaux de livraison qu’ils souhaitent, tels que les options banque à banque, portefeuille à portefeuille, banque à portefeuille et portefeuille à banque pour transférer des fonds ainsi que pour effectuer des paiements marchands, avec un règlement effectué dans les 24 heures », a décrit Eddie Ndichu.
Les 2,2 millions de dollars correspondent à un investissement de pré-amorçage, l’un des plus élevés d’Afrique de l’Est. Il a été effectué par le fonds chinois MSA Capital, les entreprises panafricaines et axées sur l’Afrique EchoVC, Kepple Africa et Future Hub, et les sociétés panasiatiques Transsion Holdings et Gobi Ventures.