Le mois de décembre n’est pas du tout simple pour les géants technologiques américains. Après Facebook qui subit la charge de 46 Etats, Google doit faire face à la fronde de 38 procureurs généraux. Pour une énième fois, la firme de Mountain View est appelée à la barre pour répondre à des accusations de pratiques anti-concurrentielles.
« Les actions anticoncurrentielles de Google ont protégé les monopoles généraux de Search et exclu ses concurrents, privant les consommateurs des avantages des choix concurrentiels, empêchant l’innovation et sapant les nouvelles entrées ou l’expansion », a déclaré le procureur général du Colorado, Phil Weiser. « Ce procès vise à restaurer la concurrence. »
Comme sa consœur avec WhatsApp et Instagram, Google pourrait se voir obliger de procéder à des changements structurels. Plus précisément, la compagnie pourrait se retrouver dans l’obligation de désinvestir. Ce, de sorte à lui enlever sa position de « gardien des portes d’Internet ». Si elle a moins d’Etats contre elle par rapport à Facebook, Google est néanmoins attaquée de deux côtés. Par une coalition de 35 et une autre de 3.