La pandémie a fait ressortir la grande valeur des données personnelles pour l’économie mondiale, tout en soulignant leur vulnérabilité aux abus et aux attaques. En réponse, les gouvernements du monde entier, y compris ceux d’Afrique, ont révisé leurs lois et réglementations sur la confidentialité et la protection des données pour s’assurer qu’elles sont correctement protégées.
Des avocats du Ghana, du Kenya, de Madagascar, du Maroc, du Rwanda, d’Afrique du Sud, du Togo, d’Ouganda et du Zimbabwe ont récemment commenté cette question dans le nouveau guide de Baker McKenzie sur la sécurité et la confidentialité des données en Afrique. Selon Enid Baaba Dadzie, associée principale chez Kimathi & Partners au Ghana, l’Union africaine a adopté la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles (également connue sous le nom de Convention de Malabo).
Cette convention encourage les États membres de l’UA à reconnaître la nécessité de protéger les infrastructures critiques de cyber/TIC, les données personnelles et la libre circulation de l’information, dans le but de développer un espace numérique crédible en Afrique. Cependant, elle n’est pas entrée en vigueur car seuls quelques pays d’Afrique l’ont ratifié. Certains pays africains ont mis en place des lois et réglementations nationales pour protéger les données personnelles, tandis que d’autres n’offrent que peu ou pas de protection.