Ce mercredi 11 novembre, Google et la Société financière internationale ont publié un rapport intitulé e-Conomy Africa 2020. Il estime que l’économie du continent africain pourrait gagner 180 milliards de dollars d’ici 2025 grâce à deux choses : un accès plus étendu à une connexion Internet rapide et de qualité, ainsi que la concrétisation du projet de Zone de libre-échange continentale africaine.
Le rapport indique que l’économie internet a le potentiel d’atteindre 5,2 % du PIB de l’Afrique. Lorsque la projection est étendue à 2050, sa contribution dépasse le cap des 700 milliards de dollars. A court terme, c’est-à-dire d’ici la fin de l’année, Accenture (contributeur à l’étude) s’attend à ce que l’i-PIB ait une valeur de 115 milliards de dollars, soit 4,5 % du PIB total (2 544 milliards de dollars). En 2019, il représentait 3,9 % de l’économie avec 99,7 milliards de dollars.
Parmi les autres facteurs qui expliquent cette croissance, le rapport mentionne la rapidité de l’urbanisation, l’élargissement du pool de talents technologiques, et le dynamisme de l’écosystème de startups. Nitin Gajria, directeur de Google pour l’Afrique subsaharienne, a évoqué l’importance de l’identification de ces facteurs :
« Google et IFC ont créé ce rapport pour mettre en évidence le rôle que joue le secteur des startups numériques et d’autres facteurs qui stimulent la croissance du continent, afin de présenter et de soutenir les opportunités que le continent présente », a-t-il déclaré. Pour l’Afrique, continuer sur cette lancée requiert des investissements dans les infrastructures, la consommation de services numériques, des investissements publics et privés et de nouvelles politiques et réglementations gouvernementales.